Moustache à la Charles Bronson, santiags rutilantes, pantalon à franges, chapeau de cow-boy : ces quatre-là prennent possession de la scène comme John Wayne s’empare du siège de Fort Alamo. Au plus profond de leurs pensées, ils sont des héros du Far West. Marc, Bruno, Michel et Eddy ont beau afficher de sombres visages impassibles et se tenir droit dans leurs guêtres, ce qui se dévoile dans leurs premiers échanges, c’est une vie pétrie d’insatisfaction.
Ces quatre cowboys improbables évoquent le monde, le travail, leurs rêves, leurs place, leurs rapports aux femmes et à eux-mêmes.
Pas très loin du comptoir, un peu misanthropes, un brin misogynes et délicieusement incorrects, ces quatre vieux amis philosophent dans les grands espaces… vides !
On assiste, ici, à une tragédie pleine d’humour noir, cinglante, absurde, qui dépeint notre monde contemporain au vitriol. C’est à pleurer de rire et bien plus encore.
« Pleins de désillusion, ces losers magnifiques, si proches de nous font rire aux larmes, et en même temps nous bouleversent. » David Rofé-Sarfati – Toute la culture
Interprétation : Youri DIRKX, Eno KROJANKER, Hervé PIRON, Peter VANDENBEMPT
Texte : Ton KAS, Willem DE WOLF
Scénographie, costume : Marie SZERSNOVICZ
Création lumières : Margareta W. ANDERSEN
Regard extérieur : Pierre SARTENAER
Traduction française, mise en scène : Énervé, Tristero
