Au vu de l’évolution défavorable de la situation, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, a décidé de relever le niveau de risque sur l’ensemble du département. A compter du 10 novembre, le risque est passé de modéré à « élevé » et s’accompagne d’un renforcement de la surveillance des élevages de volailles et des mesures de protection.
Afin d’améliorer la protection des élevages, les mesures de prévention sont renforcées. Elles se traduisent notamment par :
- claustration ou protection des élevages de volailles par un filet avec réduction des parcours extérieurs pour les animaux ; aucune dérogation à cette claustration possible pour les détenteurs de basse-cours ;
- assurer une surveillance quotidienne des animaux
- interdiction de rassemblement d’oiseaux (exemples : concours, foires ou expositions) ; y compris pour les marchés aux volailles vivantes, mais une dérogation est possible s’il n’y a qu’un vendeur de volaille sur le marché ; une dérogation est possible également pour les oiseaux de compagnie en volière figurant à l’annexe II de l’arrêté ministériel 16 mars 2016modifiés
- obligation de bâcher les camions transportant des palmipèdes de plus de 3 jours
- interdiction de faire participer des oiseaux originaires du département à des rassemblements organisés dans le reste du territoire ;
- interdiction des compétitions de pigeons voyageurs au départ ou à l’arrivée du département jusqu’au 31 mars;
- interdiction des lâchers de gibiers à plumes anatidés ;
- mouvements des gibiers à plumes soumis à conditions
- pour les appelants : le transport et l’utilisation des appelants sont autorisés pour les détenteurs de catégorie 1 (détenteurs avec moins de 15 appelants)
Les mesures suivantes sont par ailleurs maintenues obligatoires sur tout le territoire national :
- surveillance clinique quotidienne dans les élevages commerciaux ;
- avertissement du vétérinaire en cas de mortalité ou troubles alimentaire (entre 2 et 4 % chez les palmipèdes), diminution de 25 % à 50 % de consommation d’eau ou d’alimentation ;
- vaccination obligatoire dans les zoos pour les oiseaux ne pouvant être confinés ou protégés sous filet.
Les mesures générales de prévention sanitaire sont plus que jamais de mise et les professionnels tout comme les particuliers sont invités à les respecter :
https://agriculture.gouv.fr/tout-ce-quil-faut-savoir-sur-linfluenza-aviaire
LE PUBLIC DOIT ÉVITER TOUT CONTACT AVEC LES OISEAUX SAUVAGES Y COMPRIS LES PLUMES ET LES DÉJECTIONS
- Ne pas ramasser ou toucher les oiseaux sauvages malades ou morts.
- Éviter tout contact avec des surfaces contaminées avec des déjections d’oiseaux.
- N’entrez pas en contact avec des oiseaux domestiques.
- Toute découverte d’un cadavre d’animal doit être signalé aux autorités ou à un vétérinaire.
A votre retour lavez soigneusement la semelle de vos chaussures avec un détergent (liquide vaisselle) et désinfectez-les ensuite avec une solution javellisée.